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vendredi 8 juin 2007

Entre rumeur et réalité





Puisque je risque de revoir très peu d'entre vous régulièrement, je ne pense pas perdre grand chose avec cet article, si jamais il fait un bide! Histoire d'éclairer une partie de moi que très peu de personne connaisse (Hélène et...).
Je crois que j'ai le don de faire des articles totalement autocentrés et puissamment narcissiques (mais je dois être comme cela au fond), mais la soirée chez Lénaïc (merci encore) me laisse croire que je peux en faire part aux personnes qui consultent ce blog.

" Chaînes, entraves et fers en main elle l’entend s'approcher; déjà immobile de désir, de crainte... Sa voix qui fait frémir les poutres suffit à faire surgir d’elle un de ces petits cris... ceux que l'on veut garder pour soi, au fond de soi-même, loin de l'autre... garder son intimité et ses fantasmes... ce qui fait notre être. Mais devant lui elle est transparente, dans un abandon sans limite qui côtoie l’irréel. Suivant ses ordres doux à son cœur... meurtrissant son enveloppe charnelle… Elle souffre. La seule intention émanant de lui emplit ses yeux de larmes... Cet acier froid et sans âme éveille ses sens. Lui seul sait comme elle désire partager son essence avec lui, plus qu'un partage... une dévotion, un don. Les mains qui glissent le long de la gorge pour aller se perdre au plus profond de cette abyme fertile… Enchaînée perdue en son âme, elle s’ouvre à celui qu’elle aime avec son corps et son être. Elle le voit comme l’unique objet du bonheur … Celui qui, juste, a su lui montrer qui elle était ; la parant de ce collier si cher à son cœur, en l’immobilisant offerte à lui … Celui qui, unique, a su incarner la définition même de l’homme. Elle saignera pour lui, car désormais elle est sienne… "

Pour tout expliquer : je me lançais tout d'abord dans la rédaction de paroles pour un ami qui m'avait demandé de faire une compo sur ce sujet (le gars de Catabolisme ), mais comme vous avez pu le voir, le récit en lui-même ne respecte pas du tout les conventions de ce genre d'écrit. Je lui ai tout de même proposé ce texte, et depuis on a réalisé pas mal de compos sur cette idée, en mêlant l'ambiguïté sentimentale avec des riffs plus ou moins éprouvés à la guitare notamment avec l'utilisation miraculeuse du eBow (Xasthur, Nachtmystium, Nortt, Blut Aus Nort...) , une batterie anecdotique (surtout là pour le coté lien, bondage) et enfin un chant à la Burzum avec des interludes qui s’apparente plutôt à du Ulver ou au chant d’Ishann.

Sur ce je voulais juste vous citer un petit texte ( Hélène si tu te souviens...) :

" Le collier, la matérialisation d'une forme d'honneur, mais aussi le rappel que tout cela n'est qu'artifices. Le collier souffle le chaud et le froid... quand de l'autre il murmure « ...mais rien n'est plus sérieux que mon désir de toi, sinon mon amour, et les règles de ce jeu, je m'engage à les suivre »."


Voilà, si vous êtes arrivés jusque là c'est gentil!


2 commentaires:

Nyckaul'has a dit…

Je suis arrivé jusqu'au bout, donc je suis gentil: Hourra!

...Bref, tout ça pour dire que ta description du collier me fait penser à une musique d'un compositeur que j'affectionne particulièrement: Olivier Messiaen. La musique en question se nomme d'ailleur le collier et je ressent la même chose en l'écoutant qu'en lisant ce que tu as écrit.

Mitternacht a dit…

J'aime beaucoup, et j'attend toujours mes cds de catabolisme =P S'il a besoin d'un designer >_>