generated by sloganizer.net

jeudi 17 juillet 2008

Jours de Nuits Séquestrées

I.
L'attachement à autrui est une corde de suie...
Elle souille le cœur et le brouille de noir charbon.
Regardons qui voilà une fois encore séquestré.

Regardons-le plonger dans la despondence.
Regardons-le se noyer, pour la convalescence.
Regardons-le une dernière fois.

II.
Craqué d'eschardes,
Cassé d'hivernale froidure.
Croupi à son tour comme l'eau qu'il but.

La tête qui se tourne, fatiguée
N'ouvre les yeux, qu'à moitié
Et constate, élégiaque, le mort-né.

III.
Prison.

Les pierres...
Et le métal, rouillé.
Les pierres.
Et le cristal, brisés.

IIII.
Relève-toi, ressaisi-toi.
Entend le sublime,
Cesse d'ouïr le futile.
Réveille-toi.

V.
Lasse! comment oiblieray
Le bel, le bon, le dous, le gay
A qui entierement donnay
Le cuer de mi
Pour le sien que j'ay sans demi
Et le retins pour mon ami,
Einsois que eüsse mon mari,
Qui me deffent
Et me gaite mout durement
Que ne voie son corps le gent,
Dont li cuers en ij pars me fent;
Car il m'estuet
Malgré mien faire ce qu'il vuet,
Dont durement li cuers me duet.
Mais pour ce drois ne se remuet
Ne bonne foy;
Car puis que certeinnement voy
Qu'il vuet et quiert l'onneur de moy
Et qu'il m'aimme assez plus que soy...

Envol

A qui voudra bien lui sentir adressé

Plumes...
Et la douceur, d'un envol..
De l'angoisse au tourment...
De la paix, au firmament.

Je suis un corbeau de chanvre et d'argent,
Métal poli et plumes douces, effacées...
Le piqué depuis les nuages, atteint.
Ici bas, les âmes.
L'océan et le crépuscule.

Le rouge orange du ciel,
Contraste le bleu de la mer...

Plumes! Et la douceur, d'un envol...
L'envol du grabataire, qui trouva finalement,
Son nid.

Amour ne m'amoit ne je li ...

Je me tenoie rudement

Et haoie l'esbatement
Et fuioie les compagniez
Ou on menoit les bonnes viez ;
En riens de moi ne me chaloit,
Qu'a mon gré autant me valoit
A faire une tresgrant rudesse
Com de faire une gentillesse.
Amour ne m'amoit ne je li,
Ainçois ressambloie a celi
Qu'on compere a une viez souche
Qui en un grant marés se couche
Et qui dou marés si se cuevre
Que nul ne la peut mettre en œuvre
N'on ne la puet tirer de la
Pour l'yane qui couverte l'a.

mardi 15 juillet 2008

mercredi 2 juillet 2008

Pollution.

Il y a des gens comme ça, tu marches tranquillement dans la rue,
et ils viennent te déranger dans tes pensées.
Soit.
Ils t'insultent.
Soit. Et alors ?
Ce genre d'insecte ne mérite pas mieux qu'être broyé par le pied de Gargantua.
Et pourtant.
On parle du réchaufemment de la planète, mais on ne dénonce pas ces chaudasses dans la rue !
C'est vrai qu'elles ont la vie difficile...
Il doit pas faire chaud sur tous les trottoirs.
Et, vous voyez, ces choses qui polluent autant les trottoirs de Vierzon que la merde de chien
(et c'est pour dire),
Aiment à te traiter de pute, te considérant comme leur égale.
Et là je dis non.
Certains luttent contre le trou de la couche d'ozone,
Moi je lutte contre le réchauffement de la pintade.
Emancipe ton trou sale plante verte !
Ne laisse pas ton humus polluer ma rue !
Mais souviens toi, quand tu seras caissière à Champion,
De ce jour où tu as cru pouvoir t'attaquer à moi,
Celle qui viendra t'acheter des petits pois,
Ceux que tu n'as même pas eu la chance d'avoir dans la tête !

mardi 1 juillet 2008

Dans la série ...

Ça va faire plaisir à Pierre ... Voici une vidéo mêlant humour, grind et gore.