I.
L'attachement à autrui est une corde de suie...
Elle souille le cœur et le brouille de noir charbon.
Regardons qui voilà une fois encore séquestré.
Regardons-le plonger dans la despondence.
Regardons-le se noyer, pour la convalescence.
Regardons-le une dernière fois.
II.
Craqué d'eschardes,
Cassé d'hivernale froidure.
Croupi à son tour comme l'eau qu'il but.
La tête qui se tourne, fatiguée
N'ouvre les yeux, qu'à moitié
Et constate, élégiaque, le mort-né.
III.
Prison.
Les pierres...
Et le métal, rouillé.
Les pierres.
Et le cristal, brisés.
IIII.
Relève-toi, ressaisi-toi.
Entend le sublime,
Cesse d'ouïr le futile.
Réveille-toi.
V.
Lasse! comment oiblieray
Le bel, le bon, le dous, le gay
A qui entierement donnay
Le cuer de mi
Pour le sien que j'ay sans demi
Et le retins pour mon ami,
Einsois que eüsse mon mari,
Qui me deffent
Et me gaite mout durement
Que ne voie son corps le gent,
Dont li cuers en ij pars me fent;
Car il m'estuet
Malgré mien faire ce qu'il vuet,
Dont durement li cuers me duet.
Mais pour ce drois ne se remuet
Ne bonne foy;
Car puis que certeinnement voy
Qu'il vuet et quiert l'onneur de moy
Et qu'il m'aimme assez plus que soy...
jeudi 17 juillet 2008
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