Laisse moi te vomir dans le fond de la gorge,
Laisse moi te forcer à respirer mes régurgitations.
Je suis persuadé que tes poumons te servirons que mieux lorsqu'ils auront accueilli ma bile verte suave et bouillante, sens-tu ce goût aigre doux ?
Te souviens-tu de ton enfance ? Quand tu faisais la sieste avec Papa et qu'il te forçait à ses pratiques néo-catholiques ?
Ce jour passé est aujourd'hui présent, tu peux finir ton cycle heureux et sombrer dans l'alcool et la dépression.
Je ne trouverais mon bonheur que dans tes larmes et baisses de tensions. Je subis la hâtise du jour où tu tomberas devant mes yeux. C'est déjà le cas.
Le plus dur n'étant pas la chute, mais le beau contact du sol. Froid.
Ta silhouette dessinée à la craie blanche sur le sol donne contraste avec tes rouges érythrocytes... Ce goût aigre... doux.
Celui de la vengeance, que je commence à préparer. Sera-t-elle aussi froide que l'affection que je te porte ?
lundi 17 décembre 2007
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