Détruit une fois de plus, mais sans pour autant en laisser les âmes indemnes... Le soleil se couche ici et tout devient nuit : milieu de la nuit. Les maux qui me rongent sont contagieux, quiconque s'approche d'un feu fini par bruler.
Détruit encore, et je l'ai emmené avec moi... J'ai pu toucher la pureté et la pervertir un peu. J'ai pu jouir de la jeunesse, et la briser de mes mains de fer.
Détruit pour toujours, et je me hais encore une fois... L'amour est chose si rare et si fragile que de m'en vouloir est la seule expiation, la blatte pleure sur le carrelage. Même les monstres sont affectés. Et pourtant je bloque, rien ne coule, pas même du sang, pas même des larmes.
Détruit et détruire, c'est ainsi que tout se vit. Détruit par les distances donc endommagé d'un doux dédain...
Détruit et cassé, c'est tout le résumé. Cassé, croqué... Je croustille... Croutes craquelées cassantes elles aussi... Mises KO...
Détruire... C'est ce que j'ai fait de ton visage de niño guapo, pardonne moi... Ou tue moi...
jeudi 27 mars 2008
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4 commentaires:
Encore un magnifique poème qui force le respect. Toutes mes félicitations.
A en faire tomber un docteur en lettre.
Merci, mais il est pas si "oh great" quand même ...
Tu es trop modeste. il faut dire quand une œuvre est très bien. Ici, c'est le cas .
Trop modeste trop modeste ... hum <_<
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