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dimanche 6 mai 2007

In velvet slumber

Je me suis toujours demandée pourquoi les chansons parfaites, c'est-à-dire aux paroles et à la musique parfaites, celles réalisant une très belle alchimie entre la pensée et le langage, ainsi qu'entre l'état d'esprit et la musique ; je me suis demandée pourquoi toutes les chansons que je trouvais parfaites, les 3/4 du moins, ne duraient jamais longtemps. 2 minutes et quelques 55 secondes, pas plus, alors qu'en moyenne une chanson dure entre 3 et 4 minutes. Cela ne reflète que l'instabilité, la peur de l'éphémère, mais pourquoi est-ce j'aime toujours les chansons qui ont tout pour être sublimes mais qui ne durent pas longtemps ? Suis-je donc seule en ce bas monde, dites-moi !? Non, je dis plus rien, j'aime pas parler, pas en ce moment... Certaines chansons parlent mieux sans doute. D'ailleurs celle-ci est l'une des rares que je trouve sans aucun défaut de chez sans aucun défaut, d'autant plus que pour une fois, y'a rien à dire sur la durée. Dépersonnalisation, délire positif, expression parfaite du mystère universel... et tombent les ponts de l'Éther...

Around my everything,
A transparent end,
A crystallized soul broken.
My self death unharmed for the body
Aim flow to the inward of sins.

Flow of times turn into emptiness
Ends to the place that the earth appears.
He, who reads the shadows,
Flows to oblivion like the dust on the air.
As the eyes reflects the eternal chaos,
The man fades out his pestilence.
Corpses are poisoned in the dust
And souls shadow the unreachable endless.
He stands upon the faces that died forever,
Undefeated wound that cut the tree of life...

I'm travelling through snakes,
Through corpses, through time !
Dark passage to the abyss of my mind !
My day-night, my heaven-hell,
The land of cry, the soul of sinner.

Around my everything,
A transparent end,
A crystallized soul broken.
My self death unharmed for the body
Aim flow to the inward of sins.

And this is just the beginning,
The augment guidance of gnostic lust
Placed forever in my pagan fever.
No proof walks upon the earth's existence
Helpless in front of universe's dominion.

A velvet slumber sick fate upon me...
Death is so sweet, it ceases all annoy
Life is a lake that drowns all pain.
War makes everything happen,
It is not the infinities that can be seen.
Future will be left behind our unlived tomorrow
Sustained to the real present
Which is conquered by time,
Disgraced leftovers from centuries
Abandoned and turned into dust.


(Je vous conseille de taper le nom du peintre dans la recherche et de cliquer sur "Images". Y'a pas beaucoup de tableaux de lui mais, à mon humble avis, ça vaut le coup.)

4 commentaires:

Nyckaul'has a dit…

La plupart des chansons parfaites sont ephémères, il est vrai. Mais, au fond, il n'y a ue l'ennuie qui ne soit pas ephémère. Une exeption pour confirmer la rêgle, tout de même: http://xjapanonthevergeofdestruction.blogspot.com/2007/04/art-of-life.html

Anonyme a dit…

Oui, et c'est justement parce qu'elles ne durent pas longtemps (ou qu'elles ne font pas forcément succès), qu'il leur manque une petite dose de perfection...
L'ennui est pas éphémère c'est sûr, même le néant c'est l'ennui... Y'a une vie après la mort.

Mitternacht a dit…

Je vais plus loin que toi Kâli, il y a une 2nde mort après la Mort.

Anonyme a dit…

Non, je pense que c'est une seconde vie, pire que celle-ci... Enfin je sais pas, j'veux pas y penser, ça m'fout l'vertige.