En clin d'œil à une petite fille et une tendre amie
En m'avançant de ma lourde armure d'acier, je remarquais un jour la présence de quatre êtres. L'une était d'un visage que je n'oserai toucher, l'un d'une enfance encore non-achevée, il y avait une femme aux courbes superbes qui faisaient saliver mon esprit et mon imagination... en totale opposition avec la dernière : une fille de papier mâché. Des lustres passèrent.
Un jour en ville, la boue recouvrait les pavés, on pouvait voir que les pierres étaient mal taillées : certaines carrées, d'autres rondes. Sans doute l'érosion et le temps plutôt que le forfait accompli du gougnafier ivre. Les sculptures d'amateur qui pavaient la route étaient grises, gris marron... La boue souille ce qu'elle atteint. La pluie n'ai fait qu'aggraver les dégâts.
Je jetais alors un œil vers le ciel, les nuages étaient soit gris soit noirs. Et plus ma tête était courbée, plus la pluie caressait mon visage. C'était doux, et froid. Le contact de la tempête me parut alors plus chaleureux que le passé vécu, enterré.
Soudain un bruit se fit entendre, c'était l'enfant : "L'idole! Elle bouge plus! elle bouge plus!". L'horreur de papier mâché avait cessé de se mouvoir, elle restait figée en plein centre du village. La pluie l'abîmait peut être, je n'en avais rien à faire : j'exècre cette statue jeune enfant.
La beauté, la jeune fille et moi partîmes au loin ; laissant l'enfant et la banale prier l'idole.
"Ils ne devraient pas, dis-je tout bas.
- Que veux-tu ? La jeunesse est sujette à erreur dit la beauté."
Ses yeux ronds me fixaient, moi sous le charme, j'esquissais un sourire : les deux coins de ma bouche se relevaient, laissant paraître mes crocs guerriers.
De temps à autre le groupe de deux enfants venait nous voir, on les mettait en garde mais s'en foutaient. Un appel de Syrène était fait par l'idole, il n'y avait que ça de valable selon moi. L'idole seule au milieu de la place publique, seule dans sa tête de carton et détritus. D'un coin de l'oeil je remarquais, l'idole commençait à défaillir, cela me fit rire ; "Mais non! Ils sont proches!". A quoi bon les mettre en garde ? Ils n'en font qu'à leur tête.
L'idole chuta, le papier humide et froid étouffa. Les deux jeunes enfants en avaient plein le visage, ils furent asphyxiés par l'encre mouillée. Ou ils suffoquaient. Un pas, deux pas ; je suis à côté. Je voudrais les gifler pour ne point m'avoir écouté, et que cela changerait-il ? Je jette mon heaume à terre, le coeur serré, étreint par la rage. Je voudrais détruire encore plus cette idole déchiquetée, la pluie a accompli un forfait que je n'aurais point eu le courage d'assumer... Mais j'y ai perdu deux compagnons de voyage. Il me reste la beauté. Je sort mon épée de son fourreau, et abrège les souffrances des enfants. La lame d'éther est à présent de sang. J'abandonne tout ce qui est, et marche vers un horizon sombre et incertain. La beauté, tête baissée yeux en larmes remarque mmon départ, et me voyant à quelques lieues de là, pousse un cri muet qui s'étouffe. Elle me voit, voit ma silhouette, dans l'ombre se confondre ; dans l'abysse se terrer.
Et ce fut ainsi la fin, de l'idole de papier mâché. Si une leçon à en tenir, serait ce que vous cherchiez la voici pour vous : les amis guerriers savent mieux ce qu'il vous faut, alors au lieu de vous confondre dans l'adoration de la futilité, fermez les yeux et écoutez les.
Un jour en ville, la boue recouvrait les pavés, on pouvait voir que les pierres étaient mal taillées : certaines carrées, d'autres rondes. Sans doute l'érosion et le temps plutôt que le forfait accompli du gougnafier ivre. Les sculptures d'amateur qui pavaient la route étaient grises, gris marron... La boue souille ce qu'elle atteint. La pluie n'ai fait qu'aggraver les dégâts.
Je jetais alors un œil vers le ciel, les nuages étaient soit gris soit noirs. Et plus ma tête était courbée, plus la pluie caressait mon visage. C'était doux, et froid. Le contact de la tempête me parut alors plus chaleureux que le passé vécu, enterré.
Soudain un bruit se fit entendre, c'était l'enfant : "L'idole! Elle bouge plus! elle bouge plus!". L'horreur de papier mâché avait cessé de se mouvoir, elle restait figée en plein centre du village. La pluie l'abîmait peut être, je n'en avais rien à faire : j'exècre cette statue jeune enfant.
La beauté, la jeune fille et moi partîmes au loin ; laissant l'enfant et la banale prier l'idole.
"Ils ne devraient pas, dis-je tout bas.
- Que veux-tu ? La jeunesse est sujette à erreur dit la beauté."
Ses yeux ronds me fixaient, moi sous le charme, j'esquissais un sourire : les deux coins de ma bouche se relevaient, laissant paraître mes crocs guerriers.
De temps à autre le groupe de deux enfants venait nous voir, on les mettait en garde mais s'en foutaient. Un appel de Syrène était fait par l'idole, il n'y avait que ça de valable selon moi. L'idole seule au milieu de la place publique, seule dans sa tête de carton et détritus. D'un coin de l'oeil je remarquais, l'idole commençait à défaillir, cela me fit rire ; "Mais non! Ils sont proches!". A quoi bon les mettre en garde ? Ils n'en font qu'à leur tête.
L'idole chuta, le papier humide et froid étouffa. Les deux jeunes enfants en avaient plein le visage, ils furent asphyxiés par l'encre mouillée. Ou ils suffoquaient. Un pas, deux pas ; je suis à côté. Je voudrais les gifler pour ne point m'avoir écouté, et que cela changerait-il ? Je jette mon heaume à terre, le coeur serré, étreint par la rage. Je voudrais détruire encore plus cette idole déchiquetée, la pluie a accompli un forfait que je n'aurais point eu le courage d'assumer... Mais j'y ai perdu deux compagnons de voyage. Il me reste la beauté. Je sort mon épée de son fourreau, et abrège les souffrances des enfants. La lame d'éther est à présent de sang. J'abandonne tout ce qui est, et marche vers un horizon sombre et incertain. La beauté, tête baissée yeux en larmes remarque mmon départ, et me voyant à quelques lieues de là, pousse un cri muet qui s'étouffe. Elle me voit, voit ma silhouette, dans l'ombre se confondre ; dans l'abysse se terrer.
Et ce fut ainsi la fin, de l'idole de papier mâché. Si une leçon à en tenir, serait ce que vous cherchiez la voici pour vous : les amis guerriers savent mieux ce qu'il vous faut, alors au lieu de vous confondre dans l'adoration de la futilité, fermez les yeux et écoutez les.
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